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ELON MUSK ET LES AYATOLLAH QUI NE SONT PAS FORCÉMENT OÙ L’ONT CROIT

ELON MUSK ET LES AYATOLLAH QUI NE SONT PAS FORCÉMENT OÙ L’ONT CROIT

09.06.20

[Paroles de militant-e]

Il y a quelques jours, passait sur Classic 21, une chronique relevant que les USA avaient connu, durant la semaine, le meilleur et le pire de ce dont ils étaient capables. Le meilleur avec l’amarrage de la fusée SpaceX à l’ISS et le pire avec l’assassinat de Georges Floyd.

La chronique vantait le comportement vertueux des entreprises américaines, dont certaines ont communiqués pour soutenir la lutte contre le racisme et les violences faites aux noirs. Et de conclure qu’aux USA, on pouvait compter sur le secteur privé et les grandes entreprises pour relever le niveau.

Chez nous, l’actualité a aussi été marquée par la rencontre entre Robert Verteneuil et George-Louis Bouchez. Rencontre qui a fait réagir une partie de la FGTB, mais aussi chroniqueurs et journalistes. Parmi ces réactions, un édito de La Libre titré : « Les Ayatollah de la FGTB ».

Pourquoi ces deux éléments peuvent être mis en regard ? Parce qu’il y avait 100 façons de traiter ces sujets, avec le même angle, mais en faisant un vrai travail journalistique.

Parce que dans le premier cas, la presse nous laisse penser que notre salut pourrait être trouvé chez « des entrepreneurs de génie » des patrons érigés en héros des temps modernes. Ce récit mythologique n’a rien de journalistique. Aucun contrepoint, ni même mise en perspective. Sans atteindre le point Godwin de la collaboration des entreprises avec le 3ème Reich, le chorniqueur aurait pu rappeler que Donald Trump lui-même était issu du privé. Comment peut-on flatter Twitter ou Amazon… Comment peut-on laisser sans penser que les ces entreprises ont des valeurs autre que la recherche du profit.

Il y avait pourtant 100 façons de parler des initiatives privées ou de la société civiles et de sa façon de lutter contre le racisme aux USA.

Parce que dans le second cas, Françis Van de Woestyne ne relaie pas que, dans un syndicat qui se veut fonctionner selon des principes de démocratie interne, il y avait aussi 100 façons pour Robert Verteneuil de rencontrer Georges-Louis Bouchez sans susciter la colère des militants, des Centrales et des Régionales de la FGTB. Et il y avait enfin 100 façons pour l’éditorialiste de la Libre d’écrire un article sur ce même sujet. La première aurait d’ailleurs été de s’informer sur les raisons de cette rencontre. La deuxième de rappeler comment les syndicats, toutes couleurs confondues, se font cracher dessus et mépriser dans la version MR de la « concertation sociale ».

Notre salut, pour reprendre la conclusion du chroniqueur de Classic 21, ne viendra certainement pas par la grâce des entreprises américaines, ni tant que la démocratie ne sera pas davantage respectée (y compris dans les syndicats) ni enfin, que les journalistes et chroniqueurs ne feront pas leur travail, sérieusement.

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