Ce mardi 14 octobre, les jeunesses syndicales se mobiliseront en tête de cortège lors de la manifestation du front commun syndical contre les mesures du gouvernement Arizona. Elles déplorent des mesures conclues au détriment des jeunes travailleur·euses.

Jeunesse Unie, qui regroupe l’ensemble des jeunesses syndicales francophones et néerlandophones, a donné rendez-vous aux jeunes travailleur·euses ce mardi 14 octobre à 10h sur la place Rogier. Elle prendra la tête de la manifestation nationale contre le gouvernement Arizona pour faire passer un message fort : les jeunes travailleur·euses n’ont pas à payer les cadeaux faits aux industriels de l’armement.

Depuis le début de la législature, le gouvernement de Bart de Wever mène une campagne acharnée contre la jeunesse : flexibilisation du travail des étudiant·es, exclusions des allocations d’insertion, contrats intérimaires à durée indéterminée, etc. Ces différentes mesures nuisent directement à la qualité d’emploi des jeunes travailleur·euses et à leurs perspectives professionnelles.

Alors que l’Arizona creuse volontairement un déficit budgétaire intenable, le gouvernement refuse de faire contribuer les grandes fortunes de Belgique. Il s’agit en réalité d’un prétexte des partis de droite pour s’attaquer aux droits sociaux fondamentaux dont bénéficient les travailleur·euses.

Aux yeux des jeunesses syndicales, la flexibilisation du marché de l’emploi des jeunes est indécente alors que les marges bénéficiaires des entreprises restent historiquement élevées. Elles revendiquent une politique économique qui promeut des emplois de qualité et qui permette aux jeunes de bénéficier d’un revenu leur permettant de se projeter dans l’avenir.

Alors que la jeunesse aspire à percevoir l’avenir sereinement, ce gouvernement fait le choix de réaliser des milliards d’économies dans les soins de santé, les transports publics et la sécurité sociale. Ces secteurs sont essentiels pour garantir la qualité de vie en Belgique mais sont actuellement délaissés par l’Arizona, au profit des juteux contrats que Théo Francken passe avec l’industrie américaine de l’armement. Ce contraste illustre la mentalité du gouvernement actuel : la violence plutôt que la prévoyance.

En prenant la tête de la manifestation nationale, les jeunesses syndicales envoient un signal fort : les jeunes travailleur·euses refusent d’être divisé·es. Pour son avenir, la jeunesse fait le choix de la solidarité, de la justice et d’un avenir où chacun·e compte.