La situation à Gaza est inhumaine. Selon les chiffres officiels, il y a plus de 35000 morts, dont 15.000 enfants. Selon l’organisation des Nations Unies, Israël cible délibérément des civils, dont des femmes et des enfants. Dans le même temps, Israël organise la famine, par le blocus. Cette guerre est dans la continuité de la politique coloniale et d’occupation de l’Etat d’Israël.

L’Etat Belge, et les institutions académiques belges, ont un rôle à jouer. Elles doivent se positionner clairement contre les massacres, et œuvrer pour un cessez-le-feu. Cela commence par cesser toute collaboration avec l’armée Israélienne, les institutions académiques et les entreprises complices de la politique d’occupation.

Depuis le 17 avril – et depuis le 10 mai à l’ULiège -, un mouvement d’occupation étudiant historique prend place à l’international pour exiger des actions concrètes pour imposer un respect de la dignité humaine et du droit international, autant dans les universités qu’avec leurs partenaires. En effet, il est important de noter le rôle qu’ont les universités israéliennes dans la formation des soldats et dans le développement des technologies de l’armée, qui rendent l’apartheid et le nettoyage ethnique possibles. C’est un devoir, plus que jamais, pour les universités du monde entier de ne pas se rendre complices des massacres en cours.

En tant syndicalistes, étudiant·es et salarié·es, nous nous déclarons solidaires du peuple palestinien et de l’occupation en cours à l’université de Liège, ainsi que des occupations dans les autres universités.

Les Jeunes FGTB.